10 Sujets à apprendre sur le Saut d’obstacles - Partie I

Par: Nestor Imberti Publié: 18/01/2021

Introduction, origine et règles du Saut d’Obstacles

Parmi les sports équestres, le Saut d’Obstacles est l’une des disciplines les plus populaires. C’est un sport classique de l’équitation, et en même temps un superbe spectacle où le cavalier et son cheval font face à une série d’obstacles pour sauter.

Nestor Imberti, membre de notre équipe de contenu, a développé un article qui traite les 10 thèmes du Saut d’Obstacles,nous les présenterons en 4 parties pour que vous puissiez vraiment vous immerger dans le Monde de Saut et enrichir vos connaissances sur ce sujet très intéressant.

Sommaire

Partie I

1. Introduction
2. Qu’est-ce que c’est le Saut d’Obstacles?
3. Origine et histoire du Saut D’Obstacles.
4. Organisation, Règles et Compétitions du Saut d’Obstacles.

Partie II

1. Les principaux problèmes que présentent les chevaux pour sauter
2. Comment doit agir le cavalier de cette disciplineLa mécanique du saut du cheval
3. Cómo debe actuar el jinete en la equitación del Salto

Partie III

1. Introduction aux Principes de la Théorie de l’Apprentissage

Partie IV

1. Entrainement du Saut d’après les Principes de la Théorie de l’Apprentissage
2. Avantages du Saut d’Obstacles pour le cavalier

Dans cette première partie nous vous présentons une introduction au sujet, puis nous définissons ce qu’est le sport du saut, ensuite nous vous proposons de connaitre son origine et son histoire, et la réglementation de base du saut dans les compétitions officielles.

INTRODUCTION

Dans cet article, j’ai l’intention de donner des informations à des personnes qui s’intéressent à la pratique équestre sportive du saut équestre, et qui ont déjà un premier niveau d’équitation, en expliquant une série de sujets, de manière résumée, sur les principaux sujets à tenir en compte, pour ceux qui veulent s’initier à cette discipline équestre.

Je présenterai ici des approches sur la façon d’entraîner les chevaux à sauter, en utilisant les principes de la Théorie de l’Apprentissage et de l’Éthologie. Ceux-ci peuvent très intéressants pour les cavalier qui ont déjà une certaine expérience du saut d’obstacles.

Je fais cette référence, car après avoir élevé des chevaux pendant plus de 25 ans et avoir appliqué différentes méthodes ou formes de Dressage avec toutes sortes d’experts et aussi avec des personnes non formés scientifiquement ; j’ai trouvé il y a un peu plus de 12 ans, les bases théoriques, basées sur les principes scientifiques de la théorie de l’apprentissage et de l’éthologie, à partir de l’arrivée dans mes mains d’un livre d’Andrew McLean, qui m’a donné la base pour commencer à appliquer ces principes, et ainsi entrer dans un monde de connaissances théoriques développées par de nombreux autres chercheurs qui ont donné forme et contenu aux principes ci-dessus mentionnés.

Ce processus m’a aussi permis de découvrir ma propre ignorance des chevaux, et celle d’une grande partie de ceux qui entraînent et dressent des chevaux, de manière pratique et sans formation théorique.

Les enseignements d’Andrew Mclean et d’autres chercheurs sur le comportement équin, je ne les ai appris que de manière théorique, mais aussi en éduquant et en entraînant les chevaux de notre élevage et en formant des personnes, qui selon ces principes, nous avons pu entraîner plus de 50 chevaux, en obtenant d’eux une grande stabilité émotionnelle, légèreté dans leur bouche, et qui en plus ont permis à nos cavaliers, maintenir toujours, les extrémités du cheval sous le contrôle de stimulation qui produisent des signaux ou des aides claires et bien entraînées, des rênes et des jambes.

Bien que les chevaux puissent faire le saut d’obstacles naturellement, cette compétence est aussi une réponse apprise, en réponse à des signaux donnés par le cavalier, et c’est pourquoi, dans cet article, je vais aborder l’entraînement du cheval de saut à partir des principes que j’ai mentionnés, et qui sont diffusés au niveau international, à travers des conférences annuelles, qui se déroulent chaque année dans un pays différent, par l’Association internationale des sciences de l’équitation (ISES).

J’ai pris les sources théoriques, pour former le Saut de cheval, du livre de Mclean et de nombreux autres articles publié par lui-même, ainsi que d’autres spécialistes de l’éthologie et de la théorie de l’apprentissage chez les équidés. C’est ainsi que j’ai donné un traitement différent à ce sujet dans ce post.

QU’EST-CE QUE C’EST LE SAUT D’OBSTACLES?

Sauter à cheval est une discipline de l’équitation sportive qui implique un fait extrêmement synchronisé, du cheval et de son cavalier, pour sauter une série d’obstacles, dans un ordre et des temps donnés et des hauteurs déterminées, selon les catégories de compétences, tous ces paramètres sont fixés par les règlements de discipline, et ils ont été homologués par la Fédération équestre internationale (FEI).

Les catégories sont fixées non seulement par les hauteurs à sauter, mais aussi par l’âge des cavaliers.

Il est important de souligner que, dans la pratique sportive du saut à cheval, les hommes et les femmes participent sur un pied d’égalité.

L’ensemble de cheval et cavalier est appelé binôme et les deux sont considérés comme des athlètes.

Dans une compétition, il existe une série de pénalités pour le cavalier participant, qui sont appliquées dans le développement de celle-ci, et celui qui reçoit le moins de pénalités, est le gagnant de l’épreuve.

Une fois établis ces concepts, je voudrais remarquer que le saut à cheval est l’une des disciplines hippiques les plus populaires, qui permet également le contact avec la nature, parce qu’il est pratiqué à l’extérieur, et offre un spectacle très attrayant qui attire de nombreux amateurs, dans plusieurs régions du monde, notamment en Europe.

En outre, le Saut Hippique apporte de grands avantages à la santé physique, et il stimule également à un haut degré la capacité de concentration.

ORIGINE ET HISTOIRE DU SAUT D’OBSTACLES

On dit souvent que ses origines remontent au milieu du XVIIIe siècle en Angleterre comme une partie du sport de la chasse.

Mais à vrai dire, il n’y a aucune référence concrète à l’origine du saut en tant que sport équestre, mais comme nous l’avons dit, il faisait partie intégrante du sport de la chasse.

Dès le XIXe siècle, la chasse à travers les champs clôturés a considérablement augmenté cette pratique, non seulement au Royaume-Uni, mais dans presque toute l’Europe.

C’est à partir de cette réalité que l’on commence à améliorer les races de chevaux dans le but d’obtenir une plus grande habileté physique pour galoper et sauter à plus grande vitesse, servant de point de départ pour donner les bases, de ce qui est le sport du saut d’obstacles moderne.

Pour la pratique du saut, on a commencé par les premiers itinéraires sur lesquels il y avait une série d’obstacles à franchir le plus rapidement possible, à savoir des barres et des rivières et des obstacles de terre, Disons que c’est une course d’obstacles à franchir. Étant donné qu’il était difficile pour le public de suivre ces compétitions difficiles, parce qu’elles se déroulaient à travers champs, des compétitions ont été organisées dans des terrains délimité. C’est là que l’intérêt pour le sport du saut a commencé à augmenter.

Ce type de concours, dans des terrains délimités, a été connu sous le nom de "Lepping" et il y a des auteurs qui citent l’année 1865, en Irlande et dans le cadre du Dublin Horse Show, le premier concours de type Leipping ou saut d’obstacles, qui a eu lieu.

Par la suite, ce type de compétition de saut a rapidement commencé à gagner le public adepte jusqu’à ce qu’en 1900 un groupe d’amateurs parviennent à inclure cette pratique sportive dans un Jeu Olympique, à savoir les Jeux Olympiques de Paris.

Cependant, ce n’est qu’en 1912, année où le Saut d’Obstacles est définitivement considéré comme une discipline olympique.

Qui a été le cavalier qui a modelé et propulsé le Saut Moderne ?

Comme nous l’avons dit dans la période initiale depuis le saut des barres sur le terrain pour le sport de chasse, en continuant sur les courses sur le terrain avec des obstacles et jusqu’à la participation au premier jeu olympique de 1900 les cavaliers sautaient sans avoir développé une technique appropriée, ils le faisaient en maintenant le corps rigide et n’accompagnaient pas le mouvement du corps du cheval.

C’est alors qu’un militaire italien, nommé Frédéric Caprili, a introduit le moyen de chevaucher en suspension pour soulager le dos du cheval, mais surtout il accompagnait le mouvement du cheval de telle manière que le cavalier n’entravait en aucun cas le mouvement de celui-ci, les étriers ont été réglés plus courts et les rênes longues, la qualité de la selle a amélioré et beaucoup d’autres choses qui l’ont conduit à produire des sauts de plus en plus élevé jusqu’à atteindre le premier record mondial de 2.08 mètres et à être considéré comme "le mentor de l’équitation moderne".

Enfin, en 1921, a été fondée la "Fédération Équestre Internationale" qui a été chargée d’homologuer les règlements des disciplines équestres et des différentes compétences internationales de caractère officiel, y compris les Jeux Équestres Mondiaux et les Jeux Olympiques.

Les disciplines sportives équestres jusqu’en 1952 ont été presque exclusivement représentées par des officiers de l’armée de cavalerie des différentes armées nationales et ce n’est qu’en 1956 que les Amazones ont pu participer à un jeu olympique.

ORGANISATION, RÈGLEMENT ET COMPÉTITIONS DU SAUT D’OBSTACLES

La discipline du saut est organisée dans chaque pays par une organisation nationale qui peut déterminer des règles et modalités de compétences différentes, mais c’est la Fédération Équestre Internationale (FEI) la responsable de la réglementation des compétitions internationales officielles, y compris les Jeux Olympiques, les Jeux Équestres Mondiaux et elle est également reconnue pour établir les records mondiaux de Saut en Hauteur et de Saut en Longueur.

En quoi consistent les épreuves modernes ?

Lors d’une épreuve de saut, le binôme participant (cavalier et cheval), en général, doit parcourir un parcours, où il faut exécuter entre 10 et 13 sauts, nécessaires pour contourner certains obstacles, qui sont numérotés, l’objectif étant de qualifier ou de sélectionner la plus grande compétence, le meilleur entraînement et la précision des différents binômes participants de la compétence.

Le parcours mentionné doit être parcouru, en sautant les obstacles, dans une séquence prédéterminée et en essayant de ne pas faire d’erreurs. Les erreurs sont identifiées et pénalisées par des points attribués à chaque type d’erreur et ces points sont cumulatifs pendant l´épreuve.

Le binôme gagnant est celui qui fait le parcours d’obstacles avec le plus faible score de pénalité d’erreurs et dans les plus brefs délais.

Il faut également souligner qu’il existe des épreuves où des temps limites sont fixés au parcours et que le dépassement de ces limites est également puni.

Quels sont les types de pénalités ?

Les pénalités sont de différents types ou caractéristiques, ici nous allons énumérer ces types en donnant une brève description, sans entrer dans plus de détails sur ceux-ci et nous allons aussi donner le score généralement attribué à ces derniers, comme nous indiquerons également quelles sont les pénalités qui impliquent de disqualification ou retrait de la concurrence, pour le binôme participant.

Les types de pénalités sont :

1. Par Obstacle renversé par une extrémité dans l’eau ou par toute empreinte laissée sur la barre délimitant. Pénalité de 4 points.
2. Par une Désobéissance, pénalité de 4 points. Sont considérées comme désobéissances :
   • Le refus : Le cheval refuse de sauter.
   • La dérobade : Le cheval échappe au contrôle du cavalier et évite de sauter.
   • La défense : Le cheval s’arrête pour n’importe quelle cause, ou donne une ou plusieurs demi-tours ou tours complets, ou commence à grincer, ou recule pour n’importe quelle cause.
3. Par une erreur de parcours. ll y a une faute de parcours quand le binôme :
   • N’accomplit pas le parcours conformément au plan affiché.
   • Ne saute pas les obstacles dans l’ordre ou dans le sens indiqué, sauf pour certaines épreuves Spéciales.
   • Ne franchit pas la ligne de départ ou la ligne d’arrivée entre les fanions dans le bon sens.
   • Oublie un passage obligatoire.
   • Saute ou essaie de sauter un obstacle ne faisant pas partie du parcours ou omet un obstacle.
   Ce type de faute pénalise l’élimination du binôme.
4. Par la chute du cheval et/ou du cavalier. Sont considérées comme tombées du cavalier :
   • Quand il aura touché le sol.
   • Si, pour revenir à la chaise, le cavalier besoin d’un soutien ou d’une aide, de quelque nature que ce soit.
   On considère la chute du cheval lorsque le dos et la hanche du cheval ont touché le sol ou l’obstacle et le sol.
   Ce type d’erreur pénalise l’élimination du binôme.
5. Par une Aide de complaisance. Toute intervention physique d’un tiers dans le but d’aider. Ce type de faute pénalise l’élimination du bîmone.
6. Dépassement du délai fixé. Pénalise avec l’élimination du binôme.

Ces pénalités sont celles qui sont guidées par un Barème appelée Barème A et c’est celui qui est utilisée dans la plupart des épreuves.

Il y a d’autres preuves qui sont guidées par les pénalités d’un Barème appelée C qui est destiné à des épreuves appelées de vitesse où seul le temps importe

Dans les deux types de barèmes il y a une fixation des temps limites qui ne peuvent pas être dépassés et les binômes qui passent ces temps limites sont pénalisés avec 1 point pour chaque seconde qu’ils dépassent.

Quels sont les différents types d’épreuves ?

Épreuves de difficultés progressives

Cette épreuve est disputée sur six, huit ou dix types d’obstacles, qui sont progressivement plus difficiles.

Il ne doit pas y avoir de combinaison d’obstacles.

Les difficultés ne sont pas seulement dues à la hauteur et au fond des obstacles, mais aussi au parcours aménagé.

Épreuve de derby

Épreuves de doubles et de triples

S’il y a un départage, s’il est exprimé dans l’avancement, le parcours doit comprendre six obstacles : un double, un triple et quatre obstacles simples ou trois doubles et trois simples.

Les types de combinaisons pratiquées doivent toujours être supprimés au trajet initial.

Épreuve de puissance

Le premier obstacle doit avoir au moins 1,40 m de hauteur, deux obstacles entre 1,50 m et 1,60 m et un mur ou obstacle vertical pouvant être à 1,60 m ou 1,70 m de hauteur. Toutes les combinaisons d’obstacles, de fossés et d’obstacles naturels sont interdites.

Pour les départages, il n’y a que deux obstacles, un horizontal (fond) ou un vertical et le mur de puissance. Les obstacles verticaux doivent être relevés et les obstacles horizontaux élargis à chaque tour, si les participants qui ont égalisé pour la première place n’ont pas été pénalisés sur le parcours précédent.

En cas d’égalité après le cinquième tour, les compétiteurs partagent le premier prix.

En ce qui concerne le mur de puissance, nous dirons qu’on a sauté de 2,4 m en constituant le record du monde sur piste jusqu’à présent.

Ces épreuves de mur de puissance ont diminué dans les concours équestres parce qu’ils sont considérés comme très dangereux pour le cheval, il peut souffrir un accident. C’est pourquoi cette épreuve a évoluée vers l’épreuve de compétence à six barres.

Épreuve des six barres

On peut placer moins de six obstacles si la taille de la piste est inférieure et elle ne le permet pas.

Tous les obstacles peuvent être placés à la même hauteur ou on peut opter pour des hauteurs qui augmentent progressivement, soit d’une à deux.

En cas de désobéissance, le compétiteur doit reprendre le parcours sur l’obstacle où la faute a été commise.

Le premier départage se fait sur les six obstacles qui auparavant ont été progressivement relevés, sauf dans le cas où les compétiteurs à égalité pour la première place ont pénalisé sur le parcours initial.

Après le premier départage, on peut diminuer le nombre d’obstacles à trois ou quatre, en retirant les obstacles les plus bas et en conservant la distance entre eux des 11 m déjà mentionnés, pour le premier parcours.

S’il y a plusieurs départs, la hauteur des obstacles lors des derniers tours peut s’élever à plus de 1,80 m.

Épreuves de vitesse et de maniabilité

Celles-ci ont pour but de tester l’obéissance, la maniabilité et la vitesse du cheval le long de trajets qui sont sinueux et avec des obstacles variés. On les appelle les épreuves de vitesse et de maniabilité.

Lorsqu’elles sont effectuées sur des parcours qui possèdent des obstacles naturels, tels que des remblais, des fossés, des talus, etc., elles sont appelées Épreuves de chasse.

Toutes ces épreuves permettent des obstacles alternatifs, qui donnent au compétiteur la possibilité de raccourcir son parcours, mais en échange de sauter un obstacle plus difficile.

Aucun tracé ne doit être fixé sur le plan du parcours, mais il y aura un ensemble de flèches qui indiquent la direction dans laquelle chaque obstacle doit être franchi.

Épreuve de Saut en Hauteur

Le premier binôme à dépasser les deux mètres de haut dans le saut en hauteur a été l’officier italien Federico Caprile et son cheval Melapo, qui ont sauté de 2,08 mètres en 1902.

Puis ce record a été surmonté à travers le temps jusqu’à ce qu’en 1949 un officier de l’armée chilienne Alberto Larraguibel avec son cheval Huaso a atteint la marque de 2,47 m, qui n’a pas été dépassée jusqu’à ce jour.

Épreuve de Saut en Longueur

Dans cette épreuve, le binôme doit franchir un seul obstacle de longueur donnée situé dans un plan horizontal, composé d’une clôture basse et d’un obstacle d’eau, en faisant un saut ensemble. La distance entre la clôture et l’obstacle d’eau augmente et le vainqueur de l’épreuve sera celui qui saute la plus longue, sans recevoir de pénalités, quelles que soient celles qu’il a reçues lors de tentatives précédentes.

Parmi les pénalités, on peut citer le fait de toucher la bande qui limite l’obstacle d’eau ou de mettre un membre dans elle-même, le refus du cheval, la dérobade ou la défense.

Seulement trois tentatives sont autorisées pour faire un saut long sans pénaliser, si le binôme n’est pas atteint doit être retiré de l’épreuve

La manière de construire l’obstacle de saut long doit répondre à un certain nombre d’exigences qui sont stipulées dans les réglementations données par les fédérations hippiques nationales et par la FEI.

Épreuve à travers champs

Cette épreuve également connue sous le nom de Cross Country est considérée comme une discipline équestre en soi-même, mais nous l’avons mentionnée ici, car le saut d’obstacles, nous dirions que c’est l’une des caractéristiques les plus importantes de celle-ci, en dehors de la vitesse que doivent développer les chevaux, constituant en réalité une course d’obstacles, qui fait partie de l’histoire qui a donné naissance à la discipline équestre du Saut moderne.

L’épreuve de cross-country constitue à côté des épreuves de Dressage Classique et de Saut, les trois épreuves qui composent l’épreuve appelée Concours Complet.

Le but de l’épreuve est de tester la vitesse, l’endurance et la capacité de saut du cheval en plein champ, quand il est bien entraîné et en exigeant le maximum pour vérifier son état physique.

Elle démontre également la capacité du cavalier à contrôler les différentes allures dans lesquelles se déplace un cheval à travers champs.

Les barrières pour les trajets de cette épreuve essaient d’imiter les obstacles qui se rencontrent lors de l’équitation dans le champ, comme les haies, les murs, l’eau. Celles-ci sont également solides, ce qui signifie qu’elles ne tomberont pas si nous les heurtons.

Il peut être nécessaire de sauter des obstacles en descendant ou en remontant des pentes, en fonction du trajet et du champ choisi.

Quelques sujets à prendre en compte dans les épreuves

L’équipement du cavalier

Les cavaliers sont obligés de s’habiller avec élégance et de porter un casque, de même leur fouet ne peut pas dépasser 75 cm et dans les épreuves à caractère international le cavalier et sa monture ne doivent pas peser moins de 75 kg, homme ou femme, et seront pesés avant le début de l’épreuve.

La piste

Celle-ci doit être conçue et montée par une personne qualifiée.

Les pistes doivent être fermées sur tous les côtés et avoir une surface minimale de 2500 m2. En général, une piste a entre 10 et 13 obstacles qui peuvent être déplacés et ils ont des formes variées, telles que des murs, des clôtures, des portes ou des grilles.

Les 5 types d’obstacles

1. Vertical : Celui-ci a toutes les barres dans le même plan, elles sont toutes l’une sous l’autre.
2. Oxer : Tout saut comportant deux plans est un Oxer.
3. Mur : Ces sauts sont conçus pour ressembler à des murs de pierre ou brique.
4. Répétés : Quand il y a deux ou plusieurs sauts suivis à 1 ou 2 battues du cheval nous avons un répété.
5. Fossé : Il s’agit d’un saut large sur l’eau, généralement on met une petite clôture où on commence, et le cheval doit poser ses pattes après la marque où se termine le fossé.

La manière de placer les obstacles sur la piste varie en fonction du trajet ou du parcours en fonction du niveau de l’épreuve.

Toutefois, dans tous les cas, la longueur à couvrir depuis le point de départ jusqu’au point d’arrivée ne doit pas dépasser le nombre d’obstacles multiplié par 60, exprimé en mètres.

En outre, il doit y avoir une distance de 6 m à 15 m entre le point de départ et le premier obstacle et entre le point d’arrivée et le dernier obstacle il doit y avoir entre 15 et 25 mètres.

Tous les cavaliers ont le droit de parcourir la piste pour étudier la façon la plus pratique de se déplacer et de vérifier le sol de la piste, avant le début de l’épreuve.

Les compétitions les plus importantes au niveau international

1. Les Jeux Olympiques qui ont lieu tous les 4 ans. Les prochains Jeux olympiques auront lieu à Tokyo en août 2020 (reporté à 2021).
2. Les Jeux Équestres Mondiaux (WEG) qui ont lieu tous les 4 ans parmi les Jeux Olympiques. Les prochains auront lieu en 2022 et se déroulent sur deux sites, l’un au Danemark et l’autre en Italie.
3. Les FEI World Cup Jumping Series se composent de compétitions de manèges qui ont lieu d’octobre à avril, et peuvent participer les binômes les mieux classés à la FEI. Cette série se termine par une grande finale annuelle.
4. Coupe des Nations et des Super League : Voici la Coupe des Nations et c’est la compétition pour les équipes la plus ancienne et la plus prestigieuse du monde. Elle a été faite pour la première fois en 1909, quand il a eu lieu à Londres une compétition pour les équipes d’officiers. Dans cette compétition, il n’y a pas de récompense individuelle.

Pour accroître l’intérêt des médias et des spectateurs, un nouveau partenaire est entré dans les Séries en mai 2003. Une Super League, où les 8 meilleurs pays participent à 8 événements très importants.

Ce fait a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme par les cavaliers et a apporté beaucoup d’émotion en créant un système entre la Coupe des Nations et la Super League, dans lequel les 8 meilleures nations entrent en compétition dans la Super League l’année suivante et les nations qui ne sont pas parmi ces 8 restent dans la Coupe des Nations.

Voici la première partie de la série de Saut d’Obstacles. Nous espérons que vous avez aimé l’introduction et que nous avons éveillé votre intérêt et votre curiosité pour continuer à lire la prochaine partie de l’article.

Si vous avez des questions ou des expériences personnelles dans le Saut d’Obstalces, partagez-les avec nous !

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